Selon des informations provenant de l’extérieur de l’Iran, le 22 septembre, d’Istanbul à Beyrouth, Cologne, New York et Toronto, un grand nombre d’Iraniens sont descendus dans la rue pour protester contre la visite du président iranien Ebrahim Raisi aux Nations unies et la mort de Mahsa Amini.

Dimanche 3 octobre, des rassemblements se sont tenus devant les ambassades d’Iran à Paris et à Londres pour dénoncer la mort de Mahsa Amini, qui a provoqué des affrontements avec la police.

Le samedi 9 octobre, des manifestations de soutien au soulèvement du peuple iranien ont eu lieu dans au moins 151 villes d’Australie, d’Autriche, de Belgique, de Bulgarie, de Tchéquie, de Finlande, de France, d’Allemagne, de Hongrie, d’Irlande, d’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de Nouvelle-Zélande, Pologne, Slovénie, Corée du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique.

Selon un rapport de la police canadienne, plus de 50 000 personnes ont pris part à la grande manifestation à Toronto seulement. Le 22 octobre, à la suite d’un appel de Hamed Esmailiyoun, l’auteur et militant dont la femme et la fille ont été tuées lorsque le vol PS752 a été abattu par un Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) en janvier 2020 peu après avoir décollé de l’aéroport de Téhéran, des Iraniens de tous à travers l’Europe et au-delà ont participé à une immense manifestation au centre de Berlin – 100 000 selon les organisateurs, 80 000 selon la police. Le 11 février 2023, la plus grande manifestation de l’histoire des Iraniens en Amérique s’est tenue à Los Angeles avec environ 80 000 personnes de tout le pays.

Grandes manifestations à Bruxelles

De nombreux rassemblements ont également eu lieu à Bruxelles en soutien à la révolution populaire iranienne. Notamment, un grand nombre d’Iraniens vivant en Belgique ont répondu positivement à Hamed Esmailiyoun, au journaliste et militant Masih Alinejad et à la députée belge d’origine iranienne Darya Safai, au moment même où les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se réunissaient à Bruxelles. Selon un rapport de la police bruxelloise, au moins 27 000 personnes ont participé à la manifestation, mais les observateurs ont estimé que ce chiffre était encore plus élevé, ce qui était un nombre très élevé compte tenu de la population d’Iraniens vivant en Belgique.

L’une des principales revendications des manifestants était d’ajouter le CGRI à la liste des organisations terroristes de l’Union européenne.

À venir la semaine prochaine : Les racines des femmes, la vie, le mouvement de liberté (2)