Consolate entre adoption transnationale et arrachement identitaire (vidéo)
Dans le cadre du festival « Les mots à défendre » organisé par le Théâtre National, dont Latitudes est partenaire, une jeune artiste d’origine burundaise propose « Un retour ». Une exposition/installation bouleversante.
Consolate Sipérius est née Consolata Ndaysaba au Burundi. Adoptée par une famille mouscronnoise à l’âge de 7 ans, elle a vécu ses vingt premières années en se croyant la seule rescapée de sa famille durant la guerre du Burundi.
Mais en réalité, elle a été arrachée à sa famille et victime d’un trafic d’enfants.
En 2019 « Je suis ta grande soeur »… Elle reçoit le message qui va changer toute sa vie. C’est par le biais d’autres enfants, volés au Burundi puis de retour au pays une fois adulte, que sa grande soeur apprend que Consolate était, elle aussi, vivante.
C’est alors que Consolate comprend qu’elle a vécu jusque-là dans le mensonge. Elle ne se laisse pas abattre et décide de réécrire son histoire.
Comédienne prometteuse, elle entreprend d’utiliser son talent et l’art pour « exorciser » son histoire. Et préparer son retour.