Pour certains musiciens kurdes de Turquie, persécutés, placés en garde à vue et emprisonnés pour avoir joué de la musique en kurde, une seconde vie a pu être trouvée en demandant l’asile en Belgique.

C’est ainsi que s’est créé le groupe Ethnicband Diaspora qui, malgré les nombreuses difficultés liées à la condition de réfugié, subsiste en jouant dans les rues de Bruxelles et d’ailleurs.

En interprétant la musique de la Mésopotamie dans différentes langues, le groupe maintient ainsi vivantes ses traditions kurdes, turques, perses, arméniennes et arabes, tout en créant un langage de solidarité multiculturelle.

Outil de réhabilitation

Les membres du groupe donnent également des cours de musique bénévoles dans les camps de réfugiés, en utilisant la musique comme outil de réhabilitation, tout en espérant offrir de l’espoir à d’autres réfugiés.

Aujourd’hui, leur objectif est de se structurer en tant qu’association et de renforcer leur voix pour qu’elle soit entendue par davantage de personnes.

“Les réfugiés de la musique” n’est pas seulement l’histoire d’un groupe, mais bien celle de celles et ceux qui luttent contre l’injustice.