L’idée est née sur le terrain entre 2012 et 2014. Amandine Van Neste-Gottignies avait rejoint l’association Convivial qui a pour but de « favoriser l’insertion des réfugiés et des primo-arrivants en Belgique. »

« J’étais immergée dans un contexte multiculturel où j’ai dû réapprendre ce qu’était communiquer », explique-t-elle dans une vidéo (voir ci-dessous) réalisée par le centre de recherche ReSIC (ULB).

Un déclic pour Amandine Van Neste-Gottignies qui s’est posée une première question : que dit-on aux demandeurs d’asile ? Avec ce constat : « Personne ne s’était vraiment intéressé aux demandeurs d’asile en tant qu’interlocuteur avec lequel on communique », indique la Docteure en Sciences de l’Information et de la Communication avant de poursuivre. « Ma thèse interroge le rôle crucial que joue l’information dans le cadre de l’introduction d’une demande d’asile en Belgique. »

Elle a, donc, étudié les médias destinés aux demandeurs d’asile et la communication dispensée dans les centres d’accueil. En une vidéo, quatre minutes et cinq questions, la chercheuse nous présente sa thèse qui pointe certaines défaillances du système belge.